Non, ce n’est pas baignade interdite…bien que...
C’est simplement pour signifier un danger, et pour cause : nous allons tirer ! Eh oui, vous avez bien lu, nous allons apprendre le fonctionnement des FAP ou « fusils à pompe », PSA ou « pistolets semi-automatiques » voire essayer le tir avec les FAMAS ou « fusils d’assaut de manufacture de Saint-Etienne », tout cela avant d’aller admirer les canons et missiles Simbad ou Mistral qui repèrent une cible et ensuite ne peuvent plus la rater… La guerre paraîtrait presque facile à entendre nos guides ; pourtant on comprend bien que chacun travaille son rôle très précisément et met du cœur à l’ouvrage. Personne ne cille lors des annonces qui appellent au lever, au changement de quart, au branle bas (espérons que cela ne vous donne pas d’idées malheureuses… !). Tout l’équipage est souriant, toujours prêt à nous accueillir, nous expliquer, nous aider à retrouver notre chemin dans ce labyrinthe immense qu’est le Siroco. Cet après-midi, certains sont allés bronzer sur la plage où nous avions débarqué les troupes de l’armée de terre hier, et récupérer celles-ci qui se sont entraînées à des exercices sur terre pendant 24 heures. Pendant ce temps, les autres ont écouté attentivement la présentation par un pilote des gazelles (hélicoptères) avant d’aller examiner de très près les moteurs du bateau, pardon, ici, on dit « les machines » : il faisait très chaud mais les cylindres, turbines et propulseurs étaient tellement énormes que les visiteurs se sont montrés très attentifs. Pour clôturer cette belle journée, et hélas ce séjour inoubliable, à 19 heures, nous avions tous rendez-vous avec le Commandant et son équipe pour des adieux formalisés : discours puis échanges de cadeaux et verre de l’amitié ont ponctué cette jolie séquence émotion.