Stage du 14 au 21 juillet 2012. Ados de Rennes, Paris, Angers, Bordeaux, Nancy, Lille, Lyon. Chamonix

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La Floria, des fleurs, du soleil et des bâtons !
Journée de dimanche : une mise en jambes énergique!
C’est parti pour la première journée ! Nous avons à peine avalé notre petit déjeuner que nous nous équipons de pied en cap en prévision de la semaine qui nous attend : polaire, veste en goretex, cape de pluie, chaussons d’escalade, sac à dos etc. Après le déjeuner, nous commençons la marche juste derrière la maison. Ca grimpe dur dès les premiers lacets ! Les garçons foncent devant, confiants… Au détour d’un virage, nous tombons sur un tapis… de girolles. Le sac à dos de Christine se remplit à toute vitesse… Rapidement, nous prenons de la hauteur. Sur le versant opposé, nous apercevons le glacier des Bossons et l’aiguille verte. Après deux heures de montée, nous nous séparons en deux groupes. Certains continuent l’ascension, d’autres redescendent vers la maison. « Je suis à peine à 20% de mes capacités», fanfaronne Olivier, suivi par toute la bande, prête à en découdre avec la montagne. Christine la prend au mot et commence à… courir dans la montée. Tout le monde joue le jeu. A la descente, le rythme s’intensifie, en regardant ses pieds et en contrôlant ses appuis, histoire de ne pas tomber ! Deux filles, Johanna et Marine marchent en tête, décidées à prouver aux garçons qu’elles ont de l’énergie à revendre. Quant à Alès, il part avec Christine dans les pentes raides, afin de rapporter assez de champignons pour nourrir toute la maisonnée.  Finalement tout le monde se retrouve.  Après quatre heures d’efforts, la plupart refusent même de monter dans le camion qui permettrait de gagner quelques centaines de mètres de marche. « Je pensais que je serais plus épuisé », s’étonne Axel. Un constat partagé par tous les champions, impatients de découvrir les défis de demain. Bilan de cette mise en route sportive : 600 m de dénivelé…
Un glacier gigantesque, des blocs de pierre et des chaussons !

Lundi : à l’assaut des blocs !
Pour cette deuxième journée, nous partons faire une nouvelle randonnée, en direction du glacier des Bossons. Même si un télésiège joue les tentateurs juste au dessus de nos têtes, pas question de l’emprunter ! Nous partons à pied, à travers la forêt…  En haut, juste en dessous du glacier, nous admirons une vue exceptionnelle sur l’Aiguille du midi. Au retour, certains d’entre nous font une expérience inédite : ils prennent leur premier télésiège… Bilan de l’expérience ? « Très chouette et nous n’avons même pas le vertige », selon Lisa-Marie et Manuela.
Mais le meilleur reste à venir pour l’après-midi : l’escalade ! Pour la moitié du groupe, c’est une grande  première et ils regardent les blocs avec un brin d’appréhension. Mais très vite, chacun apprend à surmonter ses peurs et à apprivoiser le rocher. Tandis que ceux qui ont déjà grimpé se lancent sur un bloc de plusieurs mètres de haut, les «débutants » apprennent à se tenir debout sans les mains, traverser le bloc avec une seule main, adhérer sur le rocher, pourtant un peu humide etc.
Puis Tristan, le guide installe la corde. L’heure de la première ascension est enfin venue et même si le sommet paraît si proche, il ferait presque figure d’Everest !  Johanna et Charlotte commencent, suivies par Matthieu et Lisa-Marie puis Adeline, Anne-Elise et Manuela. Chacun cherche ses prises et ouvre sa propre voie. « Je ne pensais pas que j’y arriverais, je suis fière de moi », rayonne Adeline, qui n’en revient toujours pas d’être montée telle un cabri. Après le rappel, riche en sensations nouvelles, les deux groupes se rejoignent pour une dernière montée et une photo souvenir. Les plus expérimentés (Théophile, Olivier, Ales, Marine, Sarah, Simon, Olivier, Christophe) comme les débutants en redemandent. Mais il est temps de plier les cordes et de rentrer. Heureusement, demain, nous continuons à explorer les parois. Il paraît même que nous allons faire des grandes voies… 
Tiens !!! Une falaise de 70m de haut...
Deuxième journée d’escalade en perspective. Cette fois, nous nous attaquons à des falaises de plusieurs dizaines de mètres de hauteur… Première étape : apprendre à assurer. Techniquement, c’est assez simple… Encore faut-il que celui qui grimpe fasse confiance à celui qui tient la corde. Heureusement, chacun se concentre sur son rôle et la solidarité dans le groupe s’installe vite. 
Toute l’équipe enchaîne les voies, en apprenant petit à petit à chercher les prises, poser les pieds, gérer l’ énergie. Au cours de l’ascension, nos grimpeurs sont parfois titillés par des invités surprise : des fourmis pour Théophile et  un papillon mauve « faisant des guilis » pour Johanna ! Mais rien ne les déconcentre de leur objectif : atteindre le sommet, malgré les pieds qui dérapent, les bras qui fatiguent ou les jambes qui flageolent.
Clou de l’après-midi : une tyrolienne qui permet d’éviter le rappel et de redescendre à toute vitesse sans les mains voire la tête en bas ! « J’ai un peu flippé avant de me lancer dans le vide », avoue Alès. « Ca ne va pas assez vite », ajoute Théophile… 
A la fin, toute la bande est conquise par l’escalade, même Lisa-marie, qui revient couverte de bleus.  « Ils donnent un meilleur goût à la journée. Et ils représentent le courage » dit elle ! « Aujourd’hui , on s’est surpassés », ajoute Matthieu, qui avec tous les garçons a fait une grande voie de 70 m. « Nous avons appris à ne pas baisser les bras », complète Charlotte…  Tous sont déjà impatients de découvrir le terrain de jeu prévu pour demain : la via ferrata. Une promesse de sensations fortes…
Des câbles, une falaise et des mousquetons ! Via ferrata pour tous !
A la verticale dans les parois !
Réveil matinal pour cette quatrième journée… Au programme : échelles, ponts de singe et passages à flanc de rocher dans deux via ferratas, à Samoëns et à Passy. Après la marche d’approche, une légère appréhension se lit sur les visages mais elle disparaît dès que chacun a pris ses marques et s’élève dans la paroi. « C’est un peu physique mais ça ne fait pas peur . C’est démentiel !», raconte Christophe. « C’était difficile mais bien dosé », ajoute Théophile. « Il y a eu un moment un peu dur quand même quand il a fallu marcher sur une corde suspendue dans le vide en se tenant seulement à deux câbles », raconte Simon.  Tous se concentrent sur l’ascension car les échelles et passages vertigineux se succèdent pendant plus de deux heures et à Passy, il n’y a aucune échappatoire possible : une fois engagés, il faut aller jusqu’au bout ! Dans les cordées de deux ou trois, tout le monde s’encourage pour trouver où poser le pied, pousser sur ses bras, ne pas trembler en regardant en bas. Mais à certains moments délicats, la grimpette n’est plus rythmée que par le claquement des mousquetons sur les câbles qui permettent de s’assurer…  Malgré le vide de plusieurs centaines de mètres, tous prennent quand même le temps de jeter un regard (sans lâcher les mains !) vers le paysage, avec en contrebas un lac artificiel aux reflets turquoise. Après deux heures d’effort, toute la bande sort de la voie, ravie d’avoir grimpé un palier de plus dans la conquête de son Everest.
Le soir venu, tout le monde est d’accord : c’était la meilleure journée du séjour ! Pour la découverte de la via ferrata, qui a permis à tous de se surpasser et de s’entraider mais aussi pour l’ambiance exceptionnelle qui s’est installée dans la fine équipe.
De sacrés ados accro à l'accrobranche !
Aujourd’hui, nous délaissons le rocher pour aller jouer les Tarzan dans les arbres. Au programme : un parcours d’accrobranche à plus de 10 mètres de haut ! Mais avant de se lancer, nous devons apprendre à utiliser un drôle d’engin, le « zaza », qui permet de rester accroché en permanence aux câbles. Et pour le déclipper et se reconnecter, il faut résoudre une sorte de casse-tête digne des meilleures saisons de Fort Boyard… Mais tout le monde s’en sort avec brio…
Cet apprentissage accompli, l’équipe part enfin à l’assaut des cimes. Une quinzaine d’ateliers se succèdent : des ponts de singes, des câbles, du surf ( !), un filet dans lequel Théophile s’allonge comme dans un hamac des tyroliennes… « J’ai trouvé ça terrifiant au début à cause de la hauteur, raconte Anne-Elise mais après j’ai réussi à reprendre confiance et j’ai réussi à aller au bout ». « J’ai canalisé ma peur en chantant Tourne de Shym ou Si l’espoir est une âme de Jena Lee, ajoute Manuela. De leur côté, Marine et Olivier se défient pour  passer les obstacles en un temps record. Et ne sont pas peu fiers d’aller parfois plus vite que le guide lui-même ! Le dernier atelier du parcours rouge donne du fil à retordre à tout le monde, même les plus téméraires… En effet, il faut passer de rondin en rondin mais ils ne sont pas tous accrochés à la même hauteur ! Ce qui permet aux voltigeurs de montrer des talents acrobatiques insoupçonnés. « J’ai découvert de nouveaux muscles que je ne connaissais pas dans les avant-bras, explique Marine. Mais la récompense se trouve au bout de tous les parcours: une tyrolienne de plusieurs dizaines de mètres ! Sans surprise, c’est l’atelier préféré de tout le monde. « Je me sentais libre, comme un oiseau, raconte Manuela, avec des étoiles dans les yeux….
Notre sommet !!!
Dernière journée de montagne pour les grimpeurs en herbe qui après une semaine dans les hauteurs ne sont déjà plus des apprentis ! Aujourd’hui, tout le monde se lève aux aurores pour partir à la conquête de son Everest… Après avoir emprunté une télécabine et un télésiège, nous arrivons au camp de base de l’ascension. A gauche se dresse un drôle d’éperon rocheux de près de 200 mètres, l’Index. A droite, d’autres falaises, tout aussi imposantes et vertigineuses. Mais le regard tourné vers le sommet, là bas tout là haut, tous se disent « excités », « impatients », même s’ils s’avouent parfois « stressés ».
C’est parti pour la grande voie ! Le guide déroule la corde et chacun s’élève à son rythme dans la paroi… « Au début, j’ai eu peur car mon sac était un peu lourd et je basculais beaucoup en arrière mais finalement, en me débarrassant d’une partie de l’eau, c’était bien plus simple, raconte Sarah. Il y a même des Anglais qui nous ont félicitées car nous étions les seules filles dans la voie avec Marine ! ». « Ca s’est super bien passé car nous étions en petits groupes, à deux avec le guide. On s’est entraidés et on a bien rigolé, ajoute Axel, qui avec Simon, Marine et Sarah a fait un rappel de 50 m pour descendre de l’Index. « C’était difficile car il n’y avait pas beaucoup de prises et il fallait pousser sur les jambes, complète Johanna, qui s’est attaquée à Modern Time. Mais je suis trop contente de l’avoir fait. Je n’aurais jamais imaginé en être capable en début de semaine…
Soudain, au sommet où sont déjà arrivées Anne-Elise, Adeline et Manuela, qui ont emprunté une autre voie, apparaissent un à un des casques colorés. Dessous, des visages épuisés mais illuminés de joie et de fierté. « C’était génial », dit Théophile avant de se précipiter sur un sandwich bien mérité après 3 heures de grimpette..
Comme lui, les autres ne sont pas près d’oublier cette première grande voie, les émotions, les efforts, les rires et le retour avec glissades improvisées dans la neige.
La journée se conclut par une remise de diplômes, ponctuée par un petit mot de chacun. « Inoubliable » ; « Magique » ; « Ca m’a fait grandir » ; « j’ai rencontré des gens bien » ; « J’ai compris que je pouvais avoir confiance en moi », disent-ils, enthousiastes, avant de remercier tous ceux qui leur ont permis de vivre cette belle aventure. Heureusement, l’émotion des adieux qui s’annoncent laisse vite place à la fête…
Jour7

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Témoignage d'Axel
Témoignage d'Axel
Merci, pour m'avoir fait découvrir cette superbe association, tout au long de cette semaine j'ai appris beaucoup de choses concernant moi-même et les autres, elle m'a ouvert les yeux sur certains points, je n'y ai passé qu'une seule semaine mais ce sera surement la plus inoubliable, on peut parler librement de nos maladies, on peut s'amuser, ou même vivre une histoire d'amour...
C'est grâce à toutes ses choses-là, que cela m’a fait comprendre que la vie ne tient qu'à un seul cheveu et qu'il ne faut pas la gâcher, et je tiens à dire à tous ceux qui viendront pour une semaine, vivez la pleinement, faites abstraction des mauvaises bricoles, et avec tout ça vous vivrez la meilleure semaine que vous n'ayez jamais passé. 

Ca m’a vraiment touché, tout ce que vous faites pour les jeunes, et surtout par le bénévolat de toutes les personnes présentes, tout ça pour nous faire vivre une expérience incroyable, avec des personnes incroyables, je pèse mes mots ! 
Voilà tout, je vous remercie pour tout, et vous souhaite de continuer l'association ... et peut-être un jour la fermer, si nous trouvons une issue à toutes ces maladies ...
Témoignage de Manuela
Témoignage de Manuela
Grâce à vous j’ai pu gravir mon Everest, avec tout le monde ....
Alors je vous dis encore une fois un grand MERCI.
PS: j'espère pouvoir revenir au prochain stage ados pour vous revoir !
Témoignage de Charlotte
Témoignage de Charlotte
Tous les gens que j'ai rencontrés ne sont pas prêts de s'effacer de ma mémoire. Il y a des choses que l'on imagine pas avant de venir, et ce qui fait toute la beauté de ce séjour, c'est de se rendre compte que l'on est compris et de découvrir beaucoup de capacités insoupconées.
Sans aucune hésitation je peux dire que ce fut une des plus belles semaines de ma vie.
Après chaque activité terminée, on se sent toujours plus forts, plus fiers. Gravir son Everest, c'est une chose que l'on ne peut pas décrire tant qu'on ne l'a pas fait. Et en dehors de ca c'est aussi une magnifique semaine entre ados ! Solidarité, partage, complicité et amour sont au rendez-vous. 
En bref : Prenez du bonheur, mettez y une dose d'adrénaline, rajoutez des rires et de l'air pur... ça vous fait une semaine à "A chacun son Everest". 
A tous ceux qui hésitent... FONCEZ ! Vous n'en sortirez que plus combatifs et ressourcés. 

Je tiens à remercier toutes les personnes qui m'ont permis de vivre cette semaine et en particulier Christine...  
Merci, merci et encore merci ! 
À Chacun son Everest !
703 rue Joseph Vallot
74400 Chamonix Mont-Blanc


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