Nous nous réveillons toujours très tôt le matin... un peu pressés de voir si elle est encore là ….
Mais qui ??? « la neige bien sûr. »
Tous les soirs nous rêvons de sauter dans la neige, de la toucher, de faire des bonhommes de neige, de glisser le long des pentes.
Ce matin, nous allons essayer les raquettes de neige, nous sommes « un peu intrigués… ». Raquettes c’est pas pour le tennis ? Comment on peut marcher avec des raquettes ?
Donc impatients, nous filons vers la station des Houches.
Là-bas il nous faut monter dans des « œufs »… (encore un drôle de mot « z‘oreille » pour dire des télécabines). Une fois installés à l’intérieur, nous découvrons la vallée vue d’en haut. Nous dominons les sapins enneigés, les traces des animaux dans la neige sont minuscules...et nous, nous survolons tout ça.
Arrivés au Prarion, l’air est frais, nous allons enfin chausser nos raquettes ; il faut trouver l’équilibre « et ces deux bâtons au bout des mains, qu’est ce que j’en fais !!! »
Yoyo nous fait faire des mouvements d’échauffement avant de partir, très important pour ne pas se faire mal. Et nous voilà partis, avançant en file indienne dans cette neige blanche, toute fraîche, toute tendre. C’est trop joli !
Avec Doumé, les grands, à chacun leur tour, font la chale, c'est-à-dire tracent un passage dans la poudreuse toute fraîche, grande responsabilité vu que tous les camarades sont derrière.
Marcher sur les arrêtes, c’est impressionnant aussi.
Au bout de deux heures trente de marche, on se retrouve tous à côté des télécabines pour regagner le chalet.
Nous avons appris de grandes choses aujourd’hui : « en montagne, il ne faut pas marcher trop vite, sinon on se fatigue vite et on n’arrive pas au bout…et aussi, quand on est en groupe, il ne faut pas oublier les copains qui sont derrière, on doit rester solidaires »
Après un super déjeuner préparé par Thierry, l’après midi, nous sommes allés faire de la luge : « ça descend vite mais la remontée c’est dur... il faudrait inventer une machine pour nous remonter après chaque descente ».
Après tout ça, et pour préparer notre sommet de jeudi, Christine nous explique son expédition à l’Everest et nous montre le film qui a été tourné. Nous comprenons combien la préparation est importante pour mener à bien une expédition d’envergure ; il est important de s’acclimater petit à petit et de ne pas bruler les étapes. Pour ce faire, nous avons rendez-vous dès demain avec le ski de fond, alors nous allons vous laissez afin d’être frais et dispo pour cette nouvelle aventure.