Stage 2011-5 /Les enfants du Havre, Limoges, Nice, Paris, Rennes et Tours

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Dimanche : La mission « Everest » commence
Lever cool, 8 heures pour la plupart, avant pour ceux qui ont oublié de fermer les volets (ou pour ceux qui n’ont pas remarqué qu’il y en avait, n’est-ce pas Pauline ?)
Toute la matinée, à tour de rôle, on s’équipe, au sous-sol de la maison. Jérôme, accompagnateur de montagne, jongle avec les pointures, les polaires, les lunettes de soleil, les casquettes. A 13 heures, tout le monde est sur la terrasse, prêt pour la première « ascension », une balade le long de l’Arve (l’Arve, c’est la rivière qui passe à Chamonix). Bon, d’accord, ça ne monte pas encore beaucoup, mais il fait chaud, et comme l’a dit Christine hier, pour monter haut et loin, il faut commencer doucement, se mettre dans le rythme, habituer le corps. Et être « MO-TI-VE ». Tout le monde avance le long de la rivière avant une petite halte au coin dit « Paradis », une sorte de « piscine » naturelle. Certains audacieux veulent tremper les pieds dans l’eau, mais les retirent vite … Concours de ricochets. Alexis et Lukas très motivés ! Motivée aussi, une partie du groupe qui prolonge un peu jusqu’à la base des hélicoptères de secours de la Protection Civile et de la Gendarmerie. Là, coup de chance, un mécanicien nous laisse rentrer dans l’hélico. Maxime, Thibault, Ambre, Pauline, Damien, Erwan s’assoient aux commandes. Corentin, qui marche comme un champion aujourd’hui, regarde, avec de grands yeux. Bon, d’accord, on ne démarrera pas l’hélico, on se contentera de regarder le tableau de bord. Ce serait trop facile de monter à l’Everest comme ça…
Lundi : Premier sommet
Plein soleil ce matin sur Chamonix. Réveil tôt, 8 heures, il faut profiter du temps merveilleux. Celui (on taira son nom…) qui disait hier soir « mais pourquoi on se couche tôt ? », comprend.
C’est tellement beau de se lever le matin pour admirer ce spectacle ! Avant de conquérir un sommet, il faut repérer le terrain, les chemins, les itinéraires, les diverses voies possibles, les pièges de la montagne. Ce matin donc, nous nous rendons au pied du Glacier des Bossons. Ça monte dur tout de suite après le parking, on franchit plusieurs petites « bosses », mais tout le monde y arrive, tout le monde est en super forme. Lysanne effectue une très belle montée ! Arrivés en haut, au pied du glacier, on observe les crevasses, les séracs. Jérôme, notre accompagnateur, explique comment le glacier bouge, avance, recule, un vrai « géant » vivant. Les « grands » partent l’après-midi pour aller découvrir un second glacier célèbre de Chamonix, la Mer de Glace. Plus cool cette fois, montée en train, jusqu’à 1900 mètres. Là, on trouve la neige. « Impressionnant », dit Ambre. Grosse bataille de boules de neige pour finir, filles contre garçons. Alexandra, Lysanne, Lukas, Alexis et Valentin, restent au chalet. Pétanque, Baby, Uno, et bataille navale au programme. A la pétanque, Alexis arrache la victoire de son équipe sur le fil (10 points à 8), grâce à un coup génial.
Mardi : On n’a plus le vertige !
- J’ai le vertige, j’ai peur… Nous sommes plusieurs aujourd’hui à dire cela, lorsque nous montons sur la première plate-forme pour le parcours dans les arbres.
Il y a d’abord le tunnel de corde, puis les bouts de bois suspendus, puis le fil de fer derrière les sacs de sable. Mais Michel, le guide, assure. Et quand vient la tyrolienne, c’est le grand saut vers le vide. Mais quel bonheur ! Tout le monde veut repartir pour un deuxième tour, un troisième, un tour en marchant en arrière, un autre les yeux fermés... Plein de tours. Après, on passe sur la grande tyrolienne, en agitant le drapeau ou en « tandem ». Damien nous fait même un « marche en l’air » sublime. Qui a encore peur ? Qui a encore le vertige ? Plus personne ! L’autre partie de la journée est cool. Shopping à Chamonix, glace, jouets… Un peu de foot et de ping-pong. On se fait plaisir !
Mercredi : Randonnée au(x) sommet(s) puis derrière… Apache !
Un temps merveilleux ce matin. Dans la neige, une marmotte qui se réveille file entre les rochers. Au-dessus de nous, l’Aiguille du Midi, le Dôme du Goûter, le Mont-Blanc, plein soleil.
On prend du plaisir à observer les montagnes, avant de chausser les raquettes. Drôles d’engins... Les premiers pas sont hésitants, sur la neige dure. Mais on apprend vite à mettre un pied devant l’autre, doucement, sans se presser, à assurer chaque pas. Puis on lève les yeux, le sommet de chacun est là, plus haut, au-dessus des rochers, sur le replat. On franchit comme ça plusieurs petits cols, les uns derrière les autres, c’est raide. On atteint quatre sommets en tout, en quatre groupes, chacun tient sa victoire sur la pente. Pique-nique (merci Titi pour les super sandwiches !) assis sur les rochers, au soleil. Quel bonheur ! Mais ce n’est pas fini. « On a gagné, dit Christine, quand on est tous en bas en forme et contents ». La descente fait parfois peur, on glisse, on se sait plus où se tenir, mais Jérôme est là, qui assure. Et on apprend à vaincre ses peurs. De retour vers 14 heures à Chamonix, on file à la « cani-rando ». Vous ignorez ce qu’est la cani-rando, n’est-ce pas ? Une grande balade à pied, où l’on se fait tirer par des chiens. Mais pas n’importe quels chiens ! Des huskies, superbes, et super sympas. Bon d’accord, Apache, Cheyenne ou Asticot, tirent parfois un peu fort, surtout quand ils veulent boire dans la rivière, mais jamais, on vous jure, les enfants n’ont marché aussi vite. Et aussi MO-TI-VES !
Jeudi : D’autres sommets aujourd’hui, en salle cette fois.
Michel et Jacques, guides de haute montagne, sont là pour nous montrer comment partir à l’assaut de ces parois.
Ces parois sont truffées de petits rochers rouges, verts, jaunes , violets (les « prises »), et montent à 12 mètres de hauteur. Pour réussir l’ascension, chaque détail compte. Le premier : le nœud. Michel et Jacques nous apprennent comment faire un nœud de 8 », le nœud qui va nous permettre de tenir, suspendus dans le vide. Seconde leçon : comment assurer le copain qui monte. On ne monte jamais seul, il y a le copain (ou la copine) en bas qui assure. Troisième leçon : monter quelques mètres puis oser se jeter en arrière dans le vide en faisant confiance à celui ou celle qui assure. Tout à tour, l’un monte, l’autre assure. Damien, Thibaut, Maxime sont les premiers à toucher la prise du haut. Erwan monte les parois comme une flèche (un peu vite, même, n’est-ce pas Erwan ?) Agathe, Océane, Pauline, Julie sont cools. Alexandra aussi. Ambre va tout en haut, en ne prenant que les prises bleues (assez difficiles). Alexis monte hyper calme (beaucoup plus calme que lorsqu’il est sur le sol !), très technique, bravo ! Lukas super sérieux, un vrai pro. Et Lysanne, cet après midi, atteint le sommet de la paroi, et descend comme un chef. Et Corentin, t’as peur ? « J’ai jamais peur ». L’après-midi, apprentissage de la descente en rappel : on s’assoit au bord de la trappe, et hop ! on se jette dans le vide. Aucun souci, Michel et Jacques assurent. Chacun maîtrise sa propre descente, Valentin aussi. Total contrôle !
Vendredi : « Jamais je ne descendrai avant d’être en haut »
Allez ! Retour à la salle d’escalade et on met en application les leçons d’hier.
Tout le monde sait faire son « double nœud de 8 ». Jacques, le guide, est là et commence par donner quelques autres trucs de pro pour mieux grimper. La lolotte (on se met de profil), la prise inversée (main à l’envers), avec trois doigts, deux, un ! « Et surtout ne pas se dépêcher, on monte sans bruit, comme un chat ». Echauffement d’abord, quelques voies faciles… Ambre et Pauline essaient la voie « 6 » et « 6A ». Franchement, là, c’est dur. Des petits surplombs, des prises plus éloignées, des prises en travers… Ambre cale au milieu. Jacques : « Tu veux descendre ? « Ambre : « Jamais je ne descendrai avant d’être en haut ». Et Ambre arrive en haut. Pauline aussi, ensuite, sur la même voie, avec Ambre comme coach. Lukas s’enfile aussi une voie difficile, comme un pro, assuré par les « grands ». Toute la salle applaudit. On s’essaie aussi à monter les yeux bandés. « Trop bien », lâche Erwan (qui doit en être à sa dixième montée…). Maxime, lui, est en bas, tient la corde, accompagne les copains à la montée et à la descente (plus dur). « J’adore, dit-il, assurer les autres ».

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À Chacun son Everest !
703 rue Joseph Vallot
74400 Chamonix Mont-Blanc


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